Édition du vendredi 1er avril 2016
Près de neuf associations sur dix fonctionnent sans salarié
L’Insee a publié la semaine dernière une étude sur l’activité associative qui révèle que la majorité des associations s’appuient sur des bénévoles. En 2013, seules 12 % d’entre elles (soit 161 000 associations sur les 1,3 million d’associations comptabilisées en France en 2013) employaient au moins un salarié. Ce qui représente au total, 1,9 million de salariés.
Selon le domaine d’activité, le recours au salariat est très divers. Alors que plus de 80 % des associations d’hébergement social ou médico-social ont des salariés, seulement 5 % y ont recours dans les loisirs et la défense des causes (contre 20 % à 30 % dans l’action sociale, humanitaire, caritative, l’enseignement et la gestion des services économiques). Pourtant, les secondes comptent à elles deux près de 500 000 structures contre à peine plus de 5 000 pour les premières...
L’emploi salarié associatif est ainsi très concentré dans l’action sociale, humanitaire ou caritative, l’hébergement social ou médico-social et la santé. « Ces trois domaines regroupent 60 % des emplois salariés, alors qu’ils ne représentent que 21 % des associations employeuses, observe l’institut. Les associations de 10 salariés ou plus y sont sur-représentées, notamment dans l’hébergement social ou médico-social et l’action sociale (respectivement 70 % et 46 % des associations employeuses, contre 19 % en moyenne) ».
Dans un peu plus de la moitié des cas, les associations ont recours à seulement un ou deux salariés. Si l’emploi à temps partiel représente la moitié des emplois, le nombre d’heures de travail des salariés des associations représente tout de même l’équivalent de 1,3 million d’emplois à temps plein. « Au total, le volume du travail salarié dans les associations représenterait environ 7 % de l’emploi salarié en équivalent temps plein des secteurs marchands et non marchands », estime l’Insee.
Par ailleurs, l’institut observe que la « quasi-totalité » des associations a recours à des bénévoles qui interviennent dans l’ensemble des domaines d’activité. En 2013, le nombre de participations bénévoles s’élevait à 23 millions, dont 21 % dans les associations employeuses, un même bénévole pouvant participer à l’activité de plusieurs associations. Le volume de travail qu’ils y consacraient correspondrait à 680 000 emplois en équivalent temps plein. Les associations sportives (les plus nombreuses) sont celles qui se sont le plus appuyées sur les bénévoles en mobilisant un quart du total des heures de bénévolat.
Une grande partie de ces associations (42 %) intervenait principalement au niveau local (immeuble, quartier, commune), tandis que 27 % le faisaient à l’échelle intercommunale, 14 % au niveau départemental et seulement 17 % à un niveau régional ou suprarégional.
Reste que, sans surprise, 90 % des ressources financières étaient concentrées dans les associations employeuses. Les ressources des associations s’élevant en 2013 à 104 milliards d’euros, dont 94 milliards rien que pour les associations employeuses. En moyenne, les cotisations des adhérents ne contribuaient que pour 8 % au budget des associations employeuses, mais pour 35 % à celui des non-employeuses.
Télécharger l’étude de l’Insee.
Selon le domaine d’activité, le recours au salariat est très divers. Alors que plus de 80 % des associations d’hébergement social ou médico-social ont des salariés, seulement 5 % y ont recours dans les loisirs et la défense des causes (contre 20 % à 30 % dans l’action sociale, humanitaire, caritative, l’enseignement et la gestion des services économiques). Pourtant, les secondes comptent à elles deux près de 500 000 structures contre à peine plus de 5 000 pour les premières...
L’emploi salarié associatif est ainsi très concentré dans l’action sociale, humanitaire ou caritative, l’hébergement social ou médico-social et la santé. « Ces trois domaines regroupent 60 % des emplois salariés, alors qu’ils ne représentent que 21 % des associations employeuses, observe l’institut. Les associations de 10 salariés ou plus y sont sur-représentées, notamment dans l’hébergement social ou médico-social et l’action sociale (respectivement 70 % et 46 % des associations employeuses, contre 19 % en moyenne) ».
Dans un peu plus de la moitié des cas, les associations ont recours à seulement un ou deux salariés. Si l’emploi à temps partiel représente la moitié des emplois, le nombre d’heures de travail des salariés des associations représente tout de même l’équivalent de 1,3 million d’emplois à temps plein. « Au total, le volume du travail salarié dans les associations représenterait environ 7 % de l’emploi salarié en équivalent temps plein des secteurs marchands et non marchands », estime l’Insee.
Par ailleurs, l’institut observe que la « quasi-totalité » des associations a recours à des bénévoles qui interviennent dans l’ensemble des domaines d’activité. En 2013, le nombre de participations bénévoles s’élevait à 23 millions, dont 21 % dans les associations employeuses, un même bénévole pouvant participer à l’activité de plusieurs associations. Le volume de travail qu’ils y consacraient correspondrait à 680 000 emplois en équivalent temps plein. Les associations sportives (les plus nombreuses) sont celles qui se sont le plus appuyées sur les bénévoles en mobilisant un quart du total des heures de bénévolat.
Une grande partie de ces associations (42 %) intervenait principalement au niveau local (immeuble, quartier, commune), tandis que 27 % le faisaient à l’échelle intercommunale, 14 % au niveau départemental et seulement 17 % à un niveau régional ou suprarégional.
Reste que, sans surprise, 90 % des ressources financières étaient concentrées dans les associations employeuses. Les ressources des associations s’élevant en 2013 à 104 milliards d’euros, dont 94 milliards rien que pour les associations employeuses. En moyenne, les cotisations des adhérents ne contribuaient que pour 8 % au budget des associations employeuses, mais pour 35 % à celui des non-employeuses.
Télécharger l’étude de l’Insee.
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